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Actu-Environnement

Quand biodéchets et ordures ménagères partagent la même collecte

Plusieurs options s'offrent aux collectivités pour collecter les biodéchets, avec des conséquences financières non négligeables. Le syndicat mixte Trifyl a opté pour une solution sans dépense supplémentaire. Reportage vidéo.

Reportage vidéo  |  Déchets  |    |  B. Clarke

Depuis le 1er janvier 2024, les collectivités chargées de la gestion des déchets doivent proposer des solutions de tri des biodéchets à la source aux habitants. Cela peut passer par des composteurs de quartier ou individuels, des points d'apport volontaire ou la collecte en porte-à-porte. Le hic, cette dernière coûte très cher pour des quantités collectées relativement faibles. « Il faut savoir que dans l'économie du déchet, la collecte coûte aussi cher que le traitement. Les coûts de collecte s'élèvent à environ 180 euros la tonne. Si on avait dû gérer une collecte supplémentaire, juste pour les biodéchets, avec des volumes beaucoup faibles, on avait estimé ces coûts entre 400 à 500 euros la tonne », compare Bruno Roussel, directeur général du syndicat mixte départemental Trifyl. C'est pour cette raison que ce dernier a développé une autre stratégie.

Mutualiser la collecte des OMR et des biodéchets

Trifyl compte 15 adhérents, le Département du Tarn et les intercommunalités chargées de la collecte des déchets dans ce département, une partie de la Haute-Garonne et de l'Hérault. Soit 358 communes et 328 000 habitants. Il a mis en place une solution innovante pour ne pas dépenser un euro supplémentaire pour ramasser les biodéchets grâce à un sac en plastique de couleur orange collecté dans le même bac que les ordures ménagères résiduelles.

Le tout est transporté dans une usine flambant neuf équipée notamment de trieurs optiques, des machines dotées de capteurs dernier cri pour détecter, entre autres, les couleurs. Et l'orange vif des sacs de biodéchets est facilement reconnu pour qu'ils soient ensuite déviés par des buses d'air vers leur filière de traitement afin de produire du biogaz et du compost, voir le reportage vidéo.

Seule ombre au tableau : l'usage de sacs plastiques pour contenir les biodéchets. Il faut qu'ils soient suffisamment résistants pour supporter la compression dans les bennes à ordures et tout le process industriel qui suit. Toutefois, des recherches seraient en cours pour trouver des solutions alternatives.

Grâce à un QRcode imprimé sur les sacs orange, les machines reconnaissent leur provenance. Ainsi, tous les sacs qui entrent dans le process sont scannés et facturés aux collectivités adhérentes, mais 50 % moins cher que les déchets ménagers classiques. Une méthode qui doit inciter les collectivités à communiquer auprès de leurs habitants pour mieux trier et ainsi réduire le coût de traitement.

Réactions2 réactions à cet article

intéressant. ça interroge aussi sur la potentialité du relargage de microplastiques pétrosourcés dans les biodéchets.

HMH | 22 mai 2024 à 09h34 Signaler un contenu inapproprié

A part les épluchures de pomme de terre je n'ai plus de biodéchets, j'achète des congelés et en plus, j'ai arrêté le jardin,

naphtes | 23 mai 2024 à 22h51 Signaler un contenu inapproprié

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